Bourgogne 38 faucheurs volontaires relaxés
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Côte-d’Or. Le 17 janvier, le tribunal correctionnel de Dijon a relaxé trente-huit militants anti-OGM, jugés en novembre après la destruction, en 2016, de plants de colza de Dijon Céréales. Pour les militants, le colza Clearfield en question, créé par BASF, constitue un OGM au sens de la législation européenne, contrairement à ce qu’affirme la coopérative. Ses dirigeants regrettent vivement cette décision : « Les juges ont considéré qu’il n’y avait pas assez d’éléments dans le dossier d’enquête pour caractériser les infractions. Et pourtant, au tribunal, les faucheurs ont reconnu tous les faits qui leur étaient reprochés. » « L’état de nécessité », qui peut exonérer de responsabilité pénale « face à un danger actuel ou imminent », invoqué par les Faucheurs volontaires, n’a toutefois pas été retenu. Pour Dijon Céréales, « nul ne peut donc, au nom de ses convictions personnelles, détruire le travail et le bien d’autrui ». La coopérative espère que le procureur de la République fera appel de ce jugement, ce qui lui permettrait de se porter partie civile.
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